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Découvertes

Lire ses e-mails dans les transports en commun devrait compter comme du temps travaillé

De nombreux travailleurs utilisent leur trajet pour s'avancer dans leur tâches du jour et consulter leurs messageries. Selon des chercheurs, ce temps devrait être considéré comme travaillé.

Un métro bondé, à New York, le 5 mai dernier.
Un métro bondé, à New York, le 5 mai dernier. Robert Nickelsberg/Getty Images
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La 4G aura probablement largement contribué à l'essor de cette pratique : dans le métro et dans le bus, de nombreux employés prennent connaissance de leurs e-mails alors qu'ils n'ont même pas encore embauché. 

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Si vous prenez les transports en commun entre 7h et 9h, il vous suffira de lever les yeux et d'observer autour de vous pour constater la forêt de fronts penchée sur des smartphones. Même ambiance en fin de journée, où certains terminent ce qu'ils n'ont pas eu le temps de faire devant leur écran d'ordinateur.

Constamment joignables

Selon une recherche menée par l'université de l'Ouest de l'Angleterre et relayée par la BBC, 54 % des usagers utilisent le WiFi du métro pour envoyer des e-mails relatifs à leur travail. L'étude a été menée sur 5 000 passagers empruntant les transports en commun à Londres. "Je suis une mère très occupée et je compte énormément sur mon temps dans les transports", a expliqué une personne rencontrée dans le cadre de l'étude. 

Cette tendance à ne pas bien dissocier le temps travaillé du temps libre n'est pas sans poser quelques questions, notamment en matière d'équilibre mental. À moins que ce temps de transport soit alors compté comme partie intégrante des heures travaillées ? Car si l'on a souvent entendu que les nouvelles technologies apportaient plus de flexibilité dans les façons de travailler et de s'organiser, ne se pourrait-il pas qu'au contraire, cette abondance de moyens de rester constamment joignables nous asservissent ? Dans des secteurs comme ceux des médias et de la communication par exemple, l'arrivée d'une application comme Slack peut amener les travailleurs à répondre à n'importe quelle heure du jour et de la nuit.

Reste que si le temps de transport devait être officiellement considéré comme du temps de travail, l'employeur pourrait décider d'avoir un droit de regard dessus.

Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.

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