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Découvertes

Plus de viande à la cantine : les 6 000 employés de WeWork contraints au régime végétarien

L'objectif est de réduire l'impact environnemental des employés de l'entreprise américaine spécialisée dans la location de bureaux partagés.

Bloomberg / Contributeur / Getty Images
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Fini les steaks et bavettes à midi. Dans une note diffusée en interne début juillet et détaillée par nos confrères d'Usbek & Rica, le cofondateur du géant américain des bureaux partagés WeWork explique que ses cantines ne serviront plus de viande. Quant aux repas d'affaires qui en contiennent, ils ne seront tout simplement plus remboursés aux employés, à moins que des impératifs médicaux ou religieux ne l'exigent.

VOIR AUSSI : Manger végétarien, bon pour la santé ? Ce que dit, et ce que ne dit pas la science

L'objectif, explique Miguel McKelvey, est de réduire l'impact environnemental de l'entreprise. La production de viande en effet, est très polluante pour la planète. Selon un rapport publié par l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publié en 2013, l'élevage de bétail représenterait à lui seul 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines. À ceci s'ajoute la consommation importante en eau des animaux (13 500 litres pour un kilogramme de bœuf, par exemple) et de céréales, ainsi que le fait que  le régime alimentaire des bêtes contribue à aggraver la pollution des eaux.

Sauver "15 millions d'animaux" d'ici 2023

"De nouvelles recherches indiquent qu'éviter la consommation de viande est l'une des choses les plus importantes qu'un individu puisse faire pour réduire son impact sur l'environnement", est-il indiqué dans la note interne. "D'ici 2023, le groupe pourrait ainsi sauver plus de 63 milliards de litres d’eau, plus de 202 millions de kilos de CO2 et 15 millions d'animaux."

Si l'idée n'est donc pas tout à fait insensée, elle est jugée par certains trop radicale. Des entreprises proposent déjà des repas végétariens ou des journées sans viande, mais l'initiative de WeWork va bien au-delà.

Miguel McKelvey, lui, ne compte pas s'arrêter en si bon chemin. Au New York Times, il a confié songer à supprimer bientôt tous les objets en cuir ou en plastique et jetables de ses locaux. Ensuite, il s'attaquera à la consommation de fruits de mer, d'œufs, de produits laitiers... et d'alcool, promet-il.

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