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Découvertes

Boeing a obtenu le feu vert pour équiper des 777 avec des ailes pliables

Le constructeur aéronautique américain Boeing a commencé l'assemblage des ailes des futurs 777X, dont l’extrémité se pliera : une première pour un avion de ligne.

Image de synthèse présentant le futur Boeing 777X, dont le bout des ailes pourra se replier.
Image de synthèse présentant le futur Boeing 777X, dont le bout des ailes pourra se replier. BOEING
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Airbus et Boeing sont depuis longtemps en compétition pour la vente d'avions de ligne. Airbus a marqué les esprits avec le gigantisme de son A380, un quadriréacteur de 80 mètres d'envergure pouvant accueillir plus de 500 passagers dans une cabine trois classes (business, premium et éco). Mais l'avion se heurte à des coûteux aménagements dans les aéroports qui veulent l'accueillir, pour faire face au poids de l'avion sur le tarmac et s'équiper en passerelles adaptées pour l'embarquement et le débarquement des passagers.

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Boeing n'a pourtant pas abandonné la course au gigantisme. Ce n'est pas sur le fameux 747 avec ses quatre réacteurs que mise le constructeur américain mais plutôt sur le 777, avec seulement deux réacteurs et pourtant la même envergure : 65 mètres. 

Et c'est là qu'arrive une innovation majeure : les ailes repliables, qui évitent d'avoir à tout chambouler dans les aéroports – ou aux passagers de prendre des bus sur le tarmac pour atteindre le terminal. Boeing a débuté l'assemblage du 777X, qui fera près de 70 mètres d'envergure mais dont l'extrémité de chaque aile pourra se replier pour que le largeur totale de l'engin reste à 65 mètres.

Le Boeing 777-9 (c'est ainsi qu'il s'appellera) doit effectuer son vol inaugural en 2019 et devenir le plus gros biréacteur du monde en accueillant jusqu'à 425 passagers en trois classes, précise Air Journal, qui rappelle qu'aucun avion civil n'a jamais été équipé de ce dispositif, même si des avions militaires comme le F-18 en sont déjà dotés.

La Federal Aviation Administration (FAA) a donné vendredi 18 mai son feu vert de principe à ce dispositif, non sans présenter un certain nombre d'exigences. Parmi celles-ci, l'impossibilité que le relevage des extrémités puisse se déclencher en vol pour des raisons matérielles ou logicielles, évidemment.

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