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Découvertes

Une intelligence artificielle pourrait assister les juges aux épreuves de gymnastique des JO 2020

Le Fédération internationale de gymnastique soutient le développement d’une IA de notation capable d’analyser en temps réel les figures des athlètes lors d’épreuves de gymnastique en vue des Jeux olympiques de Tokyo.

La gymnastique bientôt jugée par une intelligence artificielle aux Jeux olympiques ?
La gymnastique bientôt jugée par une intelligence artificielle aux Jeux olympiques ? Natalie Behring/Bloomberg via Getty Images
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Tokyo veut faire de ses Jeux olympiques de 2020 les plus futuristes jamais organisés. Le Japon envisage de transporter les athlètes dans des voitures autonomes, de construire un "village de robots" capables de porter les bagages des participants et de jouer les traducteurs, ou encore de déclencher une fausse pluie de météorites pour la cérémonie d’ouverture. Mais ce n’est pas tout.

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Les Jeux de Tokyo pourraient bien être les premiers de l’histoire à inclure une intelligence artificielle à leur système de notation. Alors que les JO de Pyeongchang démarrent, le site Quartz rappelle que la fédération internationale de gymnastique (FIG) a signé un accord en octobre 2017 avec l’entreprise japonaise Fijitsu pour "mettre en œuvre un système d’aide à la notation pour les compétitions de gymnastique artistique". "En collaboration, la FIG et Fujitsu vont effectuer des collectes de données et des essais sur le terrain pour élaborer un support de notation en temps réel juste et précis qui pourrait être lancé en 2020", précise le communiqué.

L’outil fonctionne grâce à des caméras 3D développées par Fijitsu qui analysent avec précision la position, l’angle et les mouvements des gymnastes lors qu’ils exécutent leur programme au sol ou sur le cheval d’arçons par exemple. Selon les différents critères préenregistrés dans le cerveau de la machine, l’IA est ensuite capable de donner une note d’exécution a priori non discutable. Pas question bien sûr de remplacer le travail des juges humains, avancent Fijitsu, mais plutôt de les aider à aller vers un jugement plus scientifique et donc objectif.

Interrogé par le Guardian à l'automne 2017, l’ancien président de la Fédération internationale de gymnastique, Bruno Grande, s’était dit emballé par ce projet : "Un juge doit travailler huit heures par jour – est-ce que cela permet de garder une capacité mentale cohérente ? Ce n’est pas possible de maintenir des critères parfaitement identiques. Seul un ordinateur peut le faire." L’ancienne championne olympique Nadia Comaneci, par contre, émettait quelques réserves : "Les gymnastes sont réputés pour repousser les limites, chercher de nouveaux angles, de nouvelles directions – alors qu’est-ce qu’il se passera lorsque quelqu’un proposera une chorégraphie qui n’a jamais été vue ou enregistrée par l’ordinateur ?".

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