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Découvertes

L’avenir de Spotify ne se fera pas sans l’intelligence artificielle

Après avoir racheté une start up française de machine learning, Spotify annonce l’ouverture d’un Creator Technology Research Lab à Paris dirigé par un spécialiste de l’intelligence artificielle.

Thomas Trutschel/Photothek via Getty Images
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Spotify continue de booster sa branche tech. Et l’intelligence artificielle y a désormais une place de choix.

VOIR AUSSI : L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ?

Dans un post de blog du 12 juillet, la plateforme de streaming aux 50 millions d’abonnés a annoncé l’ouverture prochaine de son Creator Technology Research Lab, comprenez un laboratoire de recherche qui devrait se concentrer sur "le développement d’outils pour aider les artistes dans leur processus créatif".

Des outils tech pour composer

Contacté par Mashable FR, Spotify n’a pas souhaité donner plus de détails sur les futures missions de ce Lab basé à Paris. Mais ce qu’on sait par contre, c’est que celui qui prend la tête des opérations n’est autre que François Pachet, l’ancien directeur du Computer Science Laboratory de Sony. Ce chercheur est un expert de l'intelligence artificielle, à qui l’on doit notamment Flow Machines, une IA capable de composer (avec une intervention humaine) des morceaux de musique, dont il nous avait parlé en octobre 2016. Le label travaille d’ailleurs sur la sortie d’un album entièrement composé par Flow Machines.

Bientôt des titres créés de toutes pièces et produits par Spotify ?

Nul doute que sous la direction de ce spécialiste, les "outils" développés par le Lab de Spotify intégreront de l’intelligence artificielle. Une source proche du dossier suggérait au site Music Business Worldwide que ces outils pourront "aider les compositeurs à être plus efficaces, et aider plus de gens à devenir compositeurs". Mais la question qui brûle toutes les lèvres est de savoir si le Creator Technology Research Lab se mettra carrément à créer de toutes pièces des morceaux. Ces titres seraient donc produits totalement par Spotify, qui en empocherait aussi tous les droits d’auteur.

La question reste en suspens, alors que le site MBW a récemment publié une liste de 50 "faux artistes créés par Spotify" dont les écoutes auraient engrangé 3 millions de dollars – au détriment des "vrais" chanteurs des maisons de disque. Des révélations depuis démenties par la plateforme suédoise.

Le pouvoir de recommandation de l'IA

Quoiqu’il en soit, si Spotify n’utilise pas (encore ?) l’intelligence artificielle pour composer des titres originaux, le géant du streaming s’en sert déjà largement pour améliorer ses algorithmes de recommandation d’écoute qui fabriquent Discover Weekly ou Release Radar. En mai dernier, il officialisait le rachat de la start up française Niland, spécialiste du maching learning. "Niland a révolutionné l’utilisation de la technologie de l’IA pour optimiser la recherche de musique et les capacités de recommandation", écrivait le post de blog. Les chercheurs français Damien Tardieu, Johan Pagès et Christophe Charbuillet, papas de Niland, ont depuis rejoint les bureaux new yorkais de Spotify pour proposer "le bon contenu au bon abonné au bon moment".

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