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Découvertes

HTC U 11 : un smartphone "à presser" qui risque de peiner à se placer

On l'attendait de pied ferme, le voici : le HTC U 11, nouveau flagship du fabriquant taïwanais, débarque avec ses jolies teintes de coques à presser comme des citrons. On vous dit tout sur cette fonction Squeeze et sur les performances de l'appareil.

Raymond Wong/Mashable
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Au cours des dernières années, les constructeurs auront largement œuvré en faveur du raffinement de leurs smartphones. C’est pourquoi aujourd’hui, un téléphone à l’apparente solidité peut paraître quelque peu… dépassé. Mais s’il y a bien une chose qui n’est pas dépassée sur ce HTC U 11, c’est bien sa toute nouvelle particularité encore jamais observée sur un smartphone : ses bords "pressables", autrement surnommée fonction Squeeze.

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Bien qu'HTC ait déjà lancé deux téléphones cette année – les décevants HTC U Ultra et le HTC U Play –, ce HTC U 11 s'impose comme le successeur direct du HTC 10, sorti l'année dernière. De la gamme "U", il reprend la fameuse coque "Liquid Surface" (un terme marketing inventé par le constructeur taïwanais), dont le verre et le métal sont supposés jouer sur l’élégance et la transparence. Mais si ses cinq jolies teintes (noir, bleu saphir, bleu acier, rouge et blanc nacré) sont une vraie réussite, on ne peut pas en dire autant de ce vilain aspect brillant, qui fut un temps innovant mais qui se veut surtout être un vrai piège à traces de doigts. Sérieusement, il est temps que cette tendance glossy-shiny-kitschy touche à sa fin.

Côté performances, on retrouve grosso modo les mêmes spécificités qu’un Galaxy S8 de Samsung, autrement dit Android 7.1.1 Nougat (avec la surcouche HTC Sense), une puce Qualcomm Snapdragon 835, 4 Go de RAM, 64 Go de stockage interne extensible via Micro SD, et une batterie de 3 000 mAh compatible Quick Charge 3.0 via USB-C. En parlant d’USB-C, c’est bien sur ce port que se brancheront nos écouteurs, à l’instar de l’iPhone 7. Mais là où Apple préfère mettre en avant sa volonté de créer une nouvelle génération de produits sans fil, HTC évoque une qualité d’écoute en haute résolution supérieure avec l’USB-C (des écouteurs avec un amplificateur et une fonction de suppression active du bruit sont fournis). 

À vrai dire, la comparaison avec le S8 s’arrête déjà au niveau de l’écran : pas d'"Infinity Display" ni de ratio 18:9 à signaler, mais un écran Super LCD de 5,5 pouces à la résolution Quad HD 2K. Équipé d’un capteur d’empreinte en relief en forme de petit comprimé, il est flanqué des classiques boutons capacitifs "Retour" et "Applications". Niveau appareil photo, on oubliera aussi les très actuels double-capteurs : le HTC U 11 embarque un capteur de 12 mégapixels avec une ouverture f/1,7 à l’autofocus plus rapide que sur les modèles précédents. À l’avant, on trouve un capteur de 16 mégapixels avec une ouverture f/2.0 et un champ de vision à 150 degrés.

Un smartphone à "presser" comme une éponge

Pas de quoi de quoi rougir face à la concurrence, mais pas de quoi non plus la faire trembler. Mais c’est bien avec sa technologie Edge Sense qu’HTC compte faire la différence. Celle-ci permet, en "pressant" son smartphone dans sa main, de simplifier tout un tas d’interactions en s’exonérant des manipulations sur l’écran ou via les boutons physiques : activation de l’appareil photo selfie ou arrière, de la lampe torche ou de l’application de notre choix (puisque la fonction est configurable), c’est la force de pression exercée qui définit l’action, elle-même reconnaissable par des vibrations haptiques.

Mmm, que dire de tout ça ? Avec ce U 11, on ne peut que saluer l’effort du fabricant taïwanais : la technologie Edge Sense, même si elle fait beaucoup penser au 3D Touch d’Apple, a le mérite de proposer une nouvelle manière d’interagir avec son smartphone. Reste à savoir si ce simple geste de pression latérale, que certains confrères décrivent comme peu intuitif, suffira à devenir un argument de vente suffisant. D’autant que ce flagship n’a aujourd’hui pas beaucoup plus de cordes à son arc pour se démarquer des autres smartphones haut de gamme du marché. N’oublions pas non plus que le OnePlus 5, déjà décrit comme un véritable bulldozer, s’apprête lui aussi à faire son entrée sur le terrain.

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