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Découvertes

La Corée du Nord invite des journalistes étrangers à assister à la destruction de son site d'essais nucléaires

Une fois n'est pas coutume : la Corée du Nord ouvre ses portes à des journalistes étrangers. Au total, ils sont 30 à être conviés à venir constater la fermeture du site d'essais nucléaires de Punggye-Ri, ce mercredi.

Un homme regarde un journal télévisé coréen montrant un essai nucléaire.
Un homme regarde un journal télévisé coréen montrant un essai nucléaire. SeongJoon Cho/Bloomberg via Getty Images
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Ils viennent des États-Unis, du Royaume-Uni, de Chine et de Corée du Sud : des journalistes étrangers ont été invités par la Corée du Nord à venir attester de la destruction de son site d'essais nucléaires, situé à Punggye-Ri. Une grande première pour la presse internationale, comme l'indique Will Ripley de CNN : 

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D'abord réunis à Wonsan, les reporters, à qui l'on avait demandé de se séparer de leurs téléphones portables, sont acheminés sur les lieux en train puis en bus. Comme promis par Pyongyang lors d'un sommet intercoréen historique le 27 avril, le démantèlement consistera en l'explosion des tunnels d'accès.

Une nouvelle très bien accueillie par les États-Unis et la Corée du Sud qui attendaient cette annonce diplomatique depuis longtemps, bien que quelques réserves peuvent être émises. D'abord, parce que la Corée du Nord a peut-être déjà appris tout ce qu'il y avait à apprendre sur place ; auquel cas, la destruction ne serait que symbolique si par ailleurs le pays conserve les informations dont il a besoin pour se doter de l'arme nucléaire. Ensuite, parce que supprimer un tel site sans suivre une méthodologie rigoureuse peut représenter une menace radioactive, comme l'auraient rapporté des chercheurs pointant du doigt des cas d'exposition à la radioactivité chez les travailleurs et locaux. Un point sur lequel la Corée du Nord se sait certainement fragile, puisqu'il a été interdit aux journalistes de venir avec tout équipement destiné à mesurer le rayonnement.

Située près de la frontière avec la Chine, l'installation Punggye-Ri, qui est aussi la seule du pays, a longtemps été tenue secrète. Elle est décrite comme entourée de montagnes escarpées, à 2 000 mètres d'altitude. Son existence polémique avait été révélée en octobre 2006 à l'occasion du premier test nucléaire nord-coréen.

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