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Découvertes

Les wombats croquent les fesses de leur partenaire durant les préliminaires (et c’est très utile)

Les wombats sont des petits marsupiaux en voie d'extinction en Australie, mais des scientifiques pensent avoir trouvé un moyen de soutenir la préservation de l'espèce.

GETTY IMAGES/ISTOCKPHOTO
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Ah, l’Australie. Ses plages de sable fin, ses magnifiques espaces sauvages, sa Grande barrière de corail. Et ses petits marsupiaux pas vraiment mignons qui aiment bien goûter aux fesses de leur partenaire avant de faire l'amour. Quel pays sympathique.

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Des chercheurs de l’université australienne du Queensland ont en effet mené des recherches sur le comportement des wombats à nez poilu du Sud (c’est une véritable espèce, on ne se moque pas) et ont découvert que les femelles ont une légère tendance à mordre les mâles à l’arrière-train avant et pendant l’accouplement.

Quel intérêt, me direz-vous, à part un peu de sadomasochisme animalier ? Eh bien, selon les chercheurs, qui ont publié leurs résultats dans la revue scientifique Reproduction, Fertility and Development, ce comportement pourrait augmenter les chances de survie de leurs cousins wombats à nez poilu du Nord.

Un nouvel indicateur du pic de fertilité

Comment, pourquoi ? Parlons un peu de la vie ces marsupiaux. Il existe trois espèces de wombats en Australie. Le wombat commun, le wombat à nez poilu du Sud et le wombat à nez poilu du Nord. Non seulement ces deux dernières espèces sont en danger, en particulier les wombats du Nord, mais elles n'arrivent pas à se reproduire lorsqu'elles sont en captivité.

Une équipe de scientifique, dirigée par Stephen Johnston de l’université de Queensland, a ainsi observé leurs comportements sexuels en pleine nature à l’aide de caméras infrarouges. Ils se sont ainsi aperçus que les femelles devenaient plus agitées, plus agressives, et mordaient les mâles aux fesses durant leur pic de fertilité.

"Il ne reste plus que 200 wombats à nez poilu du Nord. Être capable d'assurer la reproduction de ces animaux pourrait un jour permettre d'assurer la survie de l'espère", a expliqué Stephen Johnston, professeur à l'Université du Queensland. "Il n'y a jamais eu de reproduction en captivité du wombat à nez poilu du Nord. L'espèce du Sud a également du mal à se reproduire en captivité avec régularité".

Les zoos ou organismes de préservation de ces animaux peuvent désormais encourager le couplage des wombats au bon moment grâce à ce nouvel indicateur.

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