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ÉTATS-UNIS

Fusillade en Floride : Trump assure qu'il aurait, "même sans arme", agi contre le tireur

Empêtré dans la polémique qui n'en finit plus après la fusillade de Parkland, en Floride, le 14 février, Donald Trump a assuré lundi qu'il serait "rentré là-dedans, même sans arme". Les réseaux sociaux le moquent à l'envi.

Le président Donald Trump s'exprime lors de la séance de travail avec les gouverneurs, le 26 février 2018 à Washington.
Le président Donald Trump s'exprime lors de la séance de travail avec les gouverneurs, le 26 février 2018 à Washington. Mandel Ngan, AFP
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Bravache comme à son habitude, Donald Trump a affirmé, lundi 26 février, qu’il serait intervenu, même à mains nues, pendant la fusillade du 14 février dans un lycée de Floride, pour empêcher le carnage. La tuerie a marqué le point de départ d'un mouvement porté à Washington par de jeunes élèves réclamant des lois plus strictes sur les armes.

"Je pense vraiment que je serais rentré là-dedans même sans arme, et je pense que la plupart des gens ici aurait fait pareil", a affirmé le président américain, qui s'est entretenu de la sécurité dans les écoles avec les gouverneurs des 50 États fédérés à la Maison Blanche. "Ce qu'il a voulu dire, c'est qu'il aurait agi en leader et aurait cherché à faire acte de courage", a insisté sa porte-parole, Sarah Sanders.

"Une honte"

Trump en a profité pour réitérer ses critiques contre les agents du shérif dans le lycée Marjory Stoneman Douglas de Parkland, qui ne sont pas intervenus alors que Nikolas Cruz tuait 17 personnes grâce à son fusil d'assaut AR-15. "Ce ne sont pas exactement des décorés de la Médaille d'honneur. La manière dont ils ont agi était franchement dégoûtante", a-t-il déclaré, avant de marteler : "La manière dont ils ont agi est une honte".

Ses propos visaient notamment Scot Peterson, déjà cité nommément par le président. Cet agent, qui a démissionné après sa suspension sans rémunération, s’est défendu dans un communiqué, lundi, assurant qu’il a respecté le protocole défini par le shérif et qu’il croyait que "le ou les tireurs se situaient à l’extérieur".

La séquence a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux, où les internautes se sont moqués de Donald Trump. Les vidéos où l’on voit le président américain effrayé ont fleuri, dont une où il recule brusquement après le mouvement d’un aigle perché sur son bureau.

Et les internautes de s'interroger : si Trump a peur d’un aigle, aurait-il vraiment foncé vers un assaillant armé ?

Avec AFP

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