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Découvertes

Le Nicaragua va signer l'accord de Paris sur le climat, ce qui isole encore un peu plus les États-Unis

Désormais, il ne reste que deux pays refusant de s'engager pour lutter contre le réchauffement climatique.

Chaîne de volcans du Nicaragua
Chaîne de volcans du Nicaragua Rob Francis/Robertharding
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Le Nicaragua était l’un des seuls pays à hésiter à signer l’accord de Paris sur le changement climatique. Mais après avoir pu observer les scènes de désastres naturels qui ont frappé les Antilles et d’autres régions du monde ces dernières semaines, le pays a décidé de rejoindre le pacte.

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Ce qui réduit drastiquement le nombre d'États refusant de se joindre à l’effort commun. En réalité, ils ne sont plus que deux : les États-Unis et la Syrie. Comme nous en avons régulièrement parlé, l’administration de Donald Trump a décidé de rompre les engagements pris par Barack Obama lors de la COP 21, en 2015. Quant à la Syrie, le pays avait débouté l’accord dès les premiers débats.  

Concernant le Nicaragua, c’est assez différent. Ce petit État d’Amérique centrale, coincé entre le Honduras au nord et le Costa Rica au sud, n’avait pas rejoint l’accord parce que ses dirigeants considéraient qu’il n’allait pas assez loin dans la lutte contre le changement climatique.

Lundi 18 septembre, le président Daniel Ortega a finalement annoncé que la Nicaragua allait rejoindre l'accord en signe de solidarité avec les pays souffrant des effets du changement climatique, comme la montée des eaux ou les inondations côtières.

Pour Paula Caballero, directrice du World Resource Institute, contactée au téléphone par Mashable, nous devrions célébrer l’arrivée du Nacaragua au sein de l’accord afin "d’envoyer un message puissant aux deux pays" refusant de s’engager. Selon elle, le pays travaille déjà beaucoup sur "le combat contre le changement climatique" en réduisant ses émissions de carbone, et les choses ne peuvent que s’améliorer.

La question que l'on se pose, désormais, est évidemment celle-ci : Donald Trump finira-t-il par entendre raison ? La situation politique et militaire de la Syrie, sa terrible histoire immédiate, la dédouane presque de cet engagement. Mais les États-Unis, frappés quatre fois au cours des dernières semaines par des ouragans dévastateurs, sont désormais seuls dans l'inconscience.

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