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ÉTATS-UNIS

Trump met fin au programme de protection des jeunes migrants clandestins

L’administration Trump a annoncé, mardi, qu’elle mettait fin au programme mis en place par Barack Obama, qui permettait à des centaines de milliers de jeunes sans-papiers, mis à l'abri d'une expulsion, d'étudier et de travailler aux États-Unis.

Donald Trump, dans le bureau ovale, le 3 septembre 2017.
Donald Trump, dans le bureau ovale, le 3 septembre 2017. Nicholas Kamm, AFP
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Le ministre américain de la Justice, Jeff Sessions, a annoncé, mardi 5 septembre, la suppression du programme de protection des jeunes migrants clandestins, instauré par Barack Obama en 2012.

"Nous ne pouvons accepter tous ceux qui voudraient venir ici, c'est aussi simple que cela", a-t-il déclaré. Ses services ont précisé qu’aucune nouvelle demande ne sera examinée à compter de ce jour.

Ce programme, connu aux États-Unis sous le nom de Daca (pour Deferred Action for Childhood Arrivals), permettait de procurer aux jeunes sans-papiers, arrivés sur le territoire américain avant 16 ans et n'ayant pas d'antécédents judiciaires, l'équivalent d'un permis de séjour d'une validité de deux ans, renouvelable.

Ils se trouvaient ainsi mis à l’abri d'une expulsion et étaient autorisés à étudier et travailler aux États-Unis.

De nombreux "dreamers" s'étaient rassemblées mardi devant la Maison blanche. Beaucoup se sont effondrés en entendant la décision de l'administration Trump.

"L'un des sujets les plus difficiles qui soit"

Dans le camp républicain, nombre de voix ont mis en garde depuis plusieurs jours contre la tentation d'effacer d'un trait de plume ce programme emblématique et de mettre à la merci d'une expulsion ces jeunes "dreamers", dont le surnom fait référence au Dream Act, projet de loi de réforme de l'immigration n'ayant jamais abouti au Congrès.

Le sénateur républicain James Lankford a résumé le malaise d'une phrase : "En tant qu'Américains, nous ne tenons pas les enfants légalement responsables des actes de leurs parents".

Donald Trump lui-même avait admis il y quelques mois que les "dreamers" étaient "l'un des sujets les plus difficiles qui soit".

Avec AFP et Reuters

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