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POLITIQUE

Macron président : "Je ne cèderai sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français"

Lors de son premier discours officiel en tant que président de la République française, dimanche à l’Elysée, Emmanuel Macron a promis que rien ne serait concédé "à la facilité, ni au compromis".

Emmanuel Macron s'apprêtant à prononcer son discours d'investiture à l'Elysée, le 14 mai.
Emmanuel Macron s'apprêtant à prononcer son discours d'investiture à l'Elysée, le 14 mai. Francois Mori, AFP
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Détermination et réconciliation. C’est ce qui est ressorti, dimanche 14 mai, du premier discours en tant que chef de l’État d’Emmanuel Macron, prononcé comme le veut la tradition dans le Salon des ambassadeurs, à l’Élysée.

En posant comme priorité de rendre aux Français "cette confiance en eux depuis trop longtemps affaiblie", Emmanuel Macron a insisté au début de son allocution : "Je ne cèderai sur rien des engagements pris vis-à-vis des Français". Avant de réaffirmer à la fin : "Rien ne sera concédé à la facilité ni au compromis. Rien n’affaiblira ma détermination. Rien ne me fera renoncer à défendre en tout temps et en tout lieu les intérêts supérieurs de la France". Un volontarisme affiché qui tranche avec un trait souvent reproché à François Hollande tout au long de son quinquennat : l’indécision.

A l'orée de son mandat, le président nouvellement élu a aussi confirmé, mais sans détailler, certaines pistes défendues en campagne : "Le travail sera libéré, les entreprises seront soutenues, l'initiative sera encouragée", a-t-il notamment répété. Une référence à son intention de réformer par ordonnance le droit du travail en donnant la priorité à l'accord d'entreprise pour fixer la durée du travail et en encadrant le montant des dommages et intérêts accordés par les prud'hommes en cas de licenciement.

"Nos institutions, décriées par certains, doivent retrouver aux yeux des Français l'efficacité qui en a garanti la pérennité", a aussi annoncé le président Macron. Il compte mettre sur la table du Conseil des ministres "avant les législatives" de juin un projet de loi interdisant, entre autres, les conflits d'intérêt et les emplois familiaux pour les parlementaires et prévoyant aussi l’imposition de tous leurs revenus.

Si le ton du nouveau chef de l’État a cultivé la fermeté, il s’est aussi voulu rassembleur. D’abord sur le plan politique, avec cet hommage aux efforts "remarquables" de chacun de ses prédécesseurs à l'Élysée : Charles De Gaulle, pour avoir rendu à la France son rang dans le concert des nations ; Georges Pompidou, pour la puissance industrielle ; Valéry Giscard d’Estaing, pour avoir modernisé la société ; François Mitterrand, pour la réconciliation des rêves français et européen ; Jacques Chirac, pour avoir dit non à la guerre en Irak ; Nicolas Sarkozy, pour sa lutte contre la crise financière ; et François Hollande, pour son accord sur le climat et sa réponse face au terrorisme.

Rassembleur aussi vis-à-vis des Français : "J'aurai dans le même temps la volonté constante de réconcilier et rassembler l'ensemble des Français", a ainsi déclaré Emmanuel Macron à la fin de son discours. Dans son message de vœux quelques minutes auparavant, le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, n’avait pas appelé à autre chose en estimant que la mission du nouveau président serait d'"apaiser les colères, réparer les blessures, lever les doutes, tracer la route et incarner les espoirs".

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