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ÉTATS-UNIS

Donald Trump met en garde l'ex-patron du FBI contre toute révélation à la presse

Trois jours après l'avoir limogé, le président des États-Unis a mis en garde l'ancien patron du FBI James Comey, vendredi matin, de ne pas faire de révélations à la presse.

Donald Trump a demandé à James Cormey a trois reprises s'il était visé par l'enquête sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle.
Donald Trump a demandé à James Cormey a trois reprises s'il était visé par l'enquête sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle. Archives, AFP
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Le président américain Donald Trump a mis en garde, vendredi 12 mai, l'ancien patron du FBI James Comey de ne pas faire de révélations à la presse, trois jours après l'avoir limogé.

"James Comey ferait bien d'espérer qu'il n'existe pas d'enregistrements de nos conversations avant qu'il ne commence à faire des révélations à la presse !", a tweeté le locataire de la Maison Blanche, lors d'une série de tweets matinaux dont il a l'habitude.

Le président a indiqué, jeudi, dans un entretien à NBC avoir eu deux conversations téléphoniques et un dîner, avec James Comey au cours desquels il a demandé s'il était visé par l'enquête du FBI sur une collusion avec la Russie. "J'ai dit 'Si c'est possible, pouvez-vous me dire s'il y a une enquête sur moi ?' Il a dit qu'il n'y avait pas d'enquête sur moi", a expliqué Donald Trump à la chaîne de télévision américaine, en référence à l'enquête en cours sur de possibles liens entre son entourage et des responsables russes, durant la campagne électorale de 2016.

>> À lire : "Limogeage du patron du FBI : un faux air de Watergate"

La Maison Blanche peine à établir avec clarté la séquence ayant conduit à la mise à pied du chef du FBI, alors qu'il supervisait de près une enquête très sensible de sécurité nationale. Mardi soir, peu après l'annonce soudaine du limogeage de James Comey, le porte-parole de la Maison Blanche Sean Spicer avait indiqué à des journalistes que le numéro deux de la Justice, Rod Rosenstein, avait de lui-même décidé d'envoyer une note sur James Comey au président. Cette lettre, énumérant des manquements reprochés au fonctionnaire dans la gestion de l'affaire sur les emails d'Hillary Clinton, était annexée à la lettre présidentielle le congédiant, et citée comme la base de la décision.

Une source parlementaire a déclaré, mercredi, que James Comey avait sollicité des ressources supplémentaires pour l'enquête qu'il dirigeait sur les soupçons d'ingérence de la Russie, quelques jours avant son limogeage. Officiellement, le directeur du Bureau fédéral d'enquête a été renvoyé, mardi, en raison de sa gestion de l'enquête au sujet d'anciens courriels de la candidate démocrate Hillary Clinton.

Avec AFP et Reuters

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