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FRANCE

Defnet : quand l’armée française muscle sa cyberdéfense

Du 20 au 31 mars, l’armée française se lancera dans un exercice à grande échelle pour tester son nouveau "commandement cyber". Répartis sur 11 sites en France, 155 militaires et 240 étudiants vont tenter de répondre à des simulations d’attaques.

Des militaires au Centre d'analyse de lutte informatique défensive, à Paris, le 16 janvier 2015.
Des militaires au Centre d'analyse de lutte informatique défensive, à Paris, le 16 janvier 2015. Joël Saget, AFP
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Après la révélation de cyberattaques durant la campagne présidentielle américaine, la menace est prise au sérieux en France : l’armée montre ainsi la volonté de tester ses capacités à contrer des assauts numériques. Du 20 au 31 mars, elle se lancera dans un exercice à grande échelle pour tester son nouveau "commandement cyber".

C’est la quatrième fois qu’elle réalise un entraînement de ce genre mais c’est la première fois qu’il prend une telle ampleur. "Depuis quatre années, l’ensemble du personnel spécialisé des armées françaises s’exerce au combat numérique. Defnet met en œuvre un scénario réaliste et dynamique, afin de tester la coordination entre les différents participants en cas de cyberattaque majeure", précise le ministère de la Défense dans un communiqué de presse.

Renforcer la coopération

Pour ce test à grande échelle, qui se déroulera sur 11 sites en France, pas moins de 155 spécialistes militaires de la gestion de crises cyber, issus de l’armée de terre, de l’armée de l’air et de la marine, vont intervenir, ainsi que 240 étudiants d’établissements du supérieur spécialisés dans le domaine.

L’idée est de renforcer "la coopération entre acteurs militaires, institutionnels et privés", l’Ansii (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) et des partenaires industriels étant également mis à contribution.

>> Vidéo : quand l'armée française fait la promo de la cyberdéfense

Tout ce petit monde va tenter pendant deux semaines de répondre à la simulation de 40 cyberincidents, qui viseront des systèmes d’informations militaires. "Dans un contexte international fictif, les spécialistes cyber des armées devront faire face à des menaces ciblées et des attaques simultanées sur les réseaux déployés en opération et sur le territoire national", explique le ministère de la Défense dans communiqué de presse.

L’armée testera également pour la première fois la "réserve de cyberdéfense". Lancée en mai 2016, elle est constituée de professionnels et d’étudiants capables d’apporter leur aide en cas de "crise numérique majeure". Ces réservistes devraient être au nombre de 4 400 en 2019.

Au sein du ministère de la Défense, les effectifs de la cyberdéfense ont doublé en cinq ans et vont continuer d’augmenter.
 

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