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ÉTATS-UNIS

"Je suis la personne la moins raciste au monde" : la conférence de presse surréaliste de Trump

Donald Trump a tenu jeudi une conférence de presse houleuse. Pendant près d’une heure et demie, il a accusé la presse d’être "malhonnête" et dénoncé les "fuites criminelles" au sein du gouvernement.

Le président américain Donald Trump, lors d'une conférence de presse à Washington, le 16 février 2017.
Le président américain Donald Trump, lors d'une conférence de presse à Washington, le 16 février 2017. Nicholas Kamm, AFP
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Donald Trump ne s’est pas contenu bien longtemps. Jeudi 16 février, au cours d’une conférence de presse à la Maison blanche, le président américain n’a attendu que trois minutes avant de s’en prendre aux médias.

Dans une diatribe frôlant parfois le surréalisme, le milliardaire a dénoncé la couverture "malhonnête" de son premier mois à la Maison blanche, accusé les journalistes d'ignorer les sondages le créditant de 55 % d'opinions favorables (46 % selon la dernière enquête Reuters/Ipsos) et récusé les questions sur les liens entre la Russie et ses équipes.

>> À lire sur France 24 : "Affaire russe, fuites, démissions : l’administration Trump dans la tourmente"

Interrogé sur les présumés contacts répétés entre des membres de son équipe de campagne et les services de renseignement russes, rapportés mardi par le New York Times, il a dénoncé des fuites "illégales" d'information et démenti tout contact.

Donald Trump a également promis de démasquer les auteurs des "fuites criminelles" qui ont conduit à la démission de son conseiller à la sécurité nationale, Michael Flynn, pour des contacts inappropriés avec la Russie.

"Demain, ils vont dire : 'Donald Trump divague et vocifère contre la presse'"

"La presse est incontrôlable", a-t-il déclaré. "Le niveau de malhonnêteté est incontrôlable." "Demain, ils vont dire : 'Donald Trump divague et vocifère contre la presse'", a-t-il dit à l'intention des "personnes malhonnêtes" présentes dans la salle.

>> À lire sur France 24 : "Troubles à la Maison Blanche : de Breitbart à Fox, la riposte des 'médias amis' s’organise"

À un journaliste qui s'apprêtait à poser une question, il lui a demandé s'il était un "reporter amical". Il a ensuite rejeté sa question sur les menaces antisémites aux États-Unis comme "insultante", se décrivant comme "la personne la moins antisémite" et "la moins raciste" qu'il ait jamais vu, et lui a demandé de se taire.

À un autre moment, le président a été mis en difficulté par un journaliste de la chaîne NBC, qui a signalé une erreur dans la marge d'élection présentée jeudi par Trump, qui évoquait la "plus grande" victoire électorale depuis Ronald Reagan, avec 306 grands électeurs.

"Pourquoi est-ce que les Américains devraient vous faire confiance quand vous accusez les informations qu'ils reçoivent d'être fausses alors que vous fournissez vous-même des informations inexactes ?" a dit Peter Alexander de NBC News.

Le président a attribué l'erreur à ses équipes, avant de prendre une autre question.

Avec AFP et Reuters
 

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