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Découvertes

Julian Assange ne se livrera finalement pas aux Américains après la libération de Chelsea Manning

Le fondateur de WikiLeaks l’avait assuré : il se laisserait extrader vers les États-Unis si la lanceuse d’alerte Chelsea Manning était libérée. Mais l’Australien vient de revenir sur sa promesse, via une déclaration de l’un de ses avocats.

AP PHOTO/KIRSTY WIGGLESWORTH
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Peut-être ne croyait-il pas vraiment que le président Barack Obama allait finir par libérer Chelsea Manning, ex-analyste de l’armée américaine condamnée à 35 ans de prison pour avoir divulgué de nombreux documents classés au site WikiLeaks ?

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Car Julian Assange avait promis la semaine dernière, dans un tweet posté par le compte de WikiLeaks, qu’il accepterait une extradition vers les États-Unis si la jeune transgenre de 29 ans était libérée, chose annoncée mardi 17 novembre par le président des États-Unis sortant. Mais l’un de ses avocats a confié au site The Hill, mercredi 18 janvier, qu’il n’en serait pas ainsi : "Monsieur Assange salue la décision de réduire la peine de Mademoiselle Manning et de la libérer en mai, mais c’est bien loin de ce à quoi il s’attendait", a écrit dans un email. "Monsieur Assange avait demandé à ce que Chelsea Manning reçoive la clémence et soit libérée immédiatement". 

"C’est bien loin de ce à quoi il s’attendait"

Concernant ce délai de 5 mois – puisque Chelsea Manning ne devrait sortir de prison que le 17 mai prochain –, l’administration américaine s’est justifiée dans les colonnes du New York Times : un tel délai de 120 jours constituerait une période de transition standard pour les commutations et permettrait de prendre toutes les mesures nécessaires à la vie post-carcérale, comme celle de trouver un logement à l’ancien détenu.

Une extradition "si ses droits sont garantis"

La sortie de Julian Assange de l’ambassade de l’Équateur à Londres, où il est réfugié depuis juin 2012, n’est donc plus à l’ordre du jour. Mais l’Australien de 45 ans, toujours via le compte de WikiLeaks, a fait savoir "qu’il restait heureux à l’idée de se rendre aux États-Unis si tous ses droits étaient garantis".

Julian Assange n’estime justement pas qu’ils le sont, lui qui assure ne toujours pas connaître la nature du crime qu’il aurait commis aux États-Unis. Rappelons que Washington a toujours menacé de poursuivre Assange sans jamais l'inculper officiellement. 

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