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Découvertes

Avec ce poignant discours, le militant Van Jones ôte les mots de la bouche de nombreux Américains

Une partie du pays est abasourdie par la victoire de Trump sur Clinton. Les peurs d'une frange de l'électorat américain n'auraient pas trouvé meilleur porte-voix que Van Jones, ancien du cabinet Obama.

Capture d'écran
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Pour le commentateur de CNN, "il est difficile d'être parent ce soir".

"Vous dites à vos enfants : 'Ne soyez pas un tyran', vous dites 'ne soyez pas un bigot'. Vous dites à vos enfants : 'Faites vos devoirs et préparez-vous'... Ce soir, il y a des parents qui mettent leurs enfants au lit et ont déjà peur de l'heure du petit déjeuner, quand il faudra leur expliquer ce qu'il s'est passé. J'ai des amis musulmans qui se demandent : 'Dois-je quitter le pays ?' Je connais des familles de migrants qui ont peur, ce soir", a poursuivi celui qui est aussi un ancien membre du cabinet Obama, visiblement encore ému et sous le choc après l'annonce de la victoire de Trump. Partagée sur Twitter, la séquence cumule déjà plus de 120 000 partages.

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"Beaucoup de choses ont été dites : on a dit que cette élection est la preuve d'une rébellion contre les élites. C'est vrai. D'une réinvention complète de la politique et des sondages. C'est vrai aussi. Mais ce n'est pas tout", a renchéri l'ancien conseiller en environnement. 

"Nous avons parlé de course... mais nous avons parlé de tout sauf de la course ce soir. Nous avons parlé de facteurs de vote tels que les revenus, les classes sociales, les régions... En revanche, nous n'avons pas parlé de couleur de peau. Or, ce qu'il vient de se passer n'est rien de moins qu'un coup de fouet. Un coup de fouet blanc, contre un président noir", s'est désolé le militant des droits civiques qui officie sur CNN.

"Un coup de fouet blanc contre un président noir"

Van Jones a ensuite exhorté le nouveau président Donald Trump à penser aux électeurs que ses promesses de campagne ont marginalisés. "Donald Trump a une responsabilité ce soir : il doit promettre aux gens qu'il a insultés et offensés qu'il sera aussi leur président. 

Il ajoute : "Vous pouvez avoir la prétention de redorer le blason d'un pays. Mais vous ne pouvez pas le faire en excluant des gens. Personne n'a envie ici d'être gouverné par quelqu'un qui aura conquis des citoyens en promettant d'en abandonner d'autres".

Cette intervention a largement été plébiscitée par les internautes. Beaucoup (y compris l'actrice Rosie Perez, le producteur Mark Ronson ou encore le comédien Ben Stiller) y ont vu une synthèse juste de leurs peurs à venir.

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