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Découvertes

Le père d’une victime des attentats de Paris attaque Facebook, Twitter et Google

Les proches de Nohemi Gonzalez, une Américaine décédée lors des attentats de Paris en novembre 2015, rejettent aujourd’hui la faute sur les réseaux sociaux, accusés de relayer la propagande jihadiste.

Le père de la victime américaine de l'attentat du Bataclan porte plainte contre Facebook, Twitter et Google.
Le père de la victime américaine de l'attentat du Bataclan porte plainte contre Facebook, Twitter et Google. MATTHIEU ALEXANDRE, AFP
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Nohemi Gonzalez, 23 ans, est la seule victime américaine des attentats du 13 novembre 2015. Sept mois plus tard, sa famille a décidé d’attaquer en justice Facebook, Twitter et Google, propriétaire de YouTube.

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D’après le document de plainte que s’est procuré le site américain TMZ, Reynaldo Gonzalez, le père de la jeune femme, "poursuit les géants des réseaux sociaux pour avoir permis à l'EI [groupe État islamique] de devenir l’un des groupes terroristes les plus craints au monde". Il accuse Facebook, Twitter et Google d’aider les extrémistes à diffuser leur propagande, à lever des fonds et à attirer de nouvelles recrues.

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Le Press Telegram rapporte les propos de l’avocat du père de Nohemi Gonzalez qui assure que "cette affaire ne touche pas à la liberté d’expression mais concerne la création de moyens de communication qui permettent à l'EI et à d’autres groupes terroristes de planifier, coordonner et exécuter leurs attaques". L’avocat cite ainsi un rapport de la Brookings Institution estimant à 46 000 le nombre de comptes Twitter partisans de l'organisation État islamique en décembre 2014.

La plainte de Reynaldo Gonzalez prétend aussi que l'EI aurait pu recevoir de l’argent de Google via le programme Google AdSense qui rémunère les comptes YouTube acceptant la publicité sur leurs vidéos les plus vues.

Twitter n’a pas réagi pour le moment à cette plainte. Google et Facebook ont eux répondu, dans des communiqués, qu’il n’y avait pas de place pour le terrorisme sur leurs plateformes. "Si nous voyions la preuve d’une menace de danger imminent ou d’attaque terroriste, nous entrons en contact avec les forces de l’ordre", précise Facebook. "Cette plainte n’est pas justifiée et nous nous défendrons vigoureusement."

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