Comme ses parents, la fille aînée de Barack Obama va entrer à Harvard

La fille aînée de Barack et Michelle Obama, Malia, va entrer à la prestigieuse université américaine de Harvard, où ont étudié ses parents, a annoncé dimanche 1er mai le Bureau de la Première dame des États-Unis.

Malia Obama, âgée de 17 ans, prendra une année sabbatique avant de commencer ses études à l'automne 2017 à la célèbre université de Cambridge, dans le Massachusetts. Ses parents sont chacun diplômés en droit de ce même établissement de l’élite américaine. Le communiqué du Bureau de Michelle Obama ne précise pas ce que fera sa fille lors de cette année de césure. Avant de se décider, l'aînée du couple présidentiel a visité une douzaine d'universités qui souhaitaient l'accueillir.

Auparavant, Michelle Obama avait expliqué que sa fille voulait devenir réalisatrice. Malia a passé l’été dernier en stage à New York au sein de la production de la célèbre série "Girls," créée par Lena Dunham et diffusée par la chaine américaine HBO.

Obama parle de ses filles lors du dîner des correspondants

Le président Obama parle toujours avec émotion du départ de ses filles du nid familial. Le fait de songer que Malia partira bientôt à l'université le conduit régulièrement au bord des larmes, avait-il confié il y a un an.

Il a réaffirmé samedi soir, au dîner de gala annuel des correspondants de presse de la Maison Blanche, que sa famille et lui-même resteraient "quelques années" à Washington après son départ de l'exécutif en janvier, afin que sa fille cadette Sasha puisse terminer le lycée. Malia et Sasha, 14 ans, sont actuellement à la Sidwell Friends School, une école privée de Washington.

Un choix à l’encontre des conseils de Michèle Obama

Pourtant, la décision de Malia va à l’encontre des conseils prodigués par ses parents, si l’on en croit une interview accordée par Michelle Obama au magazine Seventeen. Dans cet entretien, la Première dame des États-Unis avait déclaré qu’elle recommandait à ses filles de "ne pas choisir qu'un nom".

"Je ne veux pas qu’elles pensent qu’elles doivent aller dans une de ces prestigieuses écoles. Nous vivons dans un pays qui compte des milliers d’universités formidables", avait-elle expliqué, tout en conseillant à sa fille de choisir la faculté qui lui conviendrait le mieux.

Avec AFP et AP