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Découvertes

Derrière la plus grosse page Facebook "Black Lives Matter" se cachait une arnaque

700 000 personnes étaient abonnées à une page fake "Black Lives Matter", n'ayant pas réalisé qu'il s'agissait d'une arnaque depuis le début.

Pacific Press/Getty Images
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Nouveau coup dur pour Facebook : déjà empêtré dans le scandale Cambridge Analytica, le célèbre réseau social est une nouvelle fois mis en cause dans une affaire d'un tout autre genre. Lundi 9 avril, la CNN dévoilait dans une longue enquête que la plus grosse page "Black Lives Matter" était en fait... une arnaque. Et Facebook avait été prévenu, mais n'avait pas réagi. 

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Supprimée depuis, la page frauduleuse aux 700 000 abonnés – plus du double de la vraie page "Black Lives Matter" – appartenait en fait à Ian Mackay, un Australien membre du National Union of Workers, un syndicat proche du parti travailliste australien. Derrière les pseudonymes "BP Parker" et "Steve Parks", l'homme en profitait pour demander des dons aux fans, et a réussi à récolter au total près de 100 000 dollars. 

L'administrateur de la page avait profité de la notoriété du mouvement "Black Lives Matter" pour en prendre le nom, en ajoutant simplement un "1" à la suite, afin de se différencier de l'originale. Depuis 2015, Ian Mackay créait des sites internet souvent liés aux droits des Noirs, comme blackpowerfist.com par exemple. Ses coordonnées ont pu être retrouvées avant juillet 2015, date à laquelle le site a commencé à cacher les informations concernant ses propriétaires. 

Patrisse Cullors, l'une des fondatrices du mouvement Black Lives Matter, a expliqué à CNN que son mouvement avait contacté Facebook il y a quelques mois car il suspectait la fausse page. Le réseau social n'avait alors rien fait, considérant qu'elle ne "violait pas les standards de la communauté". 

"Notre mission est de susciter une prise de conscience autour du racisme, du sectarisme, des violences policières et des crime haineux en exposant grâce aux médias sociaux des faits locaux et internationaux dont on ne parle pas dans les médias grand public", pouvait-on lire sur l'une des pages de dons créée par Ian Mackay. Contacté le mois dernier par CNN, il avait assuré ne pas être en charge de ces divers noms de domaine. Depuis, sa responsabilité a été avérée et tous ses profils et URL ont été suspendus. 

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