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Découvertes

Pour Tinder, une IA nous aidera probablement bientôt à trouver l'amour

Lors d'une conférence, Sean Rad, le fondateur de Tinder, a laissé entendre que l'application de "dating" pourrait s'appuyer d'ici quelques années sur une IA pour multiplier les "matchs". Autre possibilité : une version de Tinder en réalité augmentée.

Andrew Harrer/Bloomberg/Getty
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Plus tard, une IA se chargera de nous arranger des rencards.  

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Si cette projection peut nous paraître étrange ou carrément malvenue, elle enthousiasme grandement Sean Rad, le fondateur et patron de Tinder, rapporte la BBC. Lors d’une conférence donnée mardi 21 février dans le cadre d’un événement Google consacré aux start-up, l’entrepreneur de 30 ans s’est exprimé sur le futur de l’application de rencontre la plus populaire au monde, un futur dans lequel une intelligence artificielle aurait toute sa place.

Ainsi, Sean Rad a déroulé son scénario : "Dans cinq ans, Tinder pourrait être tellement performant qu’il suffira de dire : 'Hey Siri, il se passe quoi ce soir ?' Tinder pourrait intervenir et lancer : 'Il y a quelqu’un en bas de la rue qui pourrait vous plaire. Vous lui plaisez, en tous cas. Il/elle est libre ce soir. Je sais aussi que vous êtes fan du même groupe, qui joue en live justement – vous voulez que je prenne des places ? Ah, et vous avez un match.'"

Sean Rad lui-même admet que l’idée est "un peu effrayante". Mais visiblement, on s’y fera. On ne sait en revanche si le fait d’avoir cité à titre d’exemple Siri, l’assistant intelligent d’Apple, est à interpréter comme l’indice d’une quelconque discussion amorcée entre les entreprises mastodontes, s’il s’agissait d’un appel du pied à la firme à la pomme ou si la référence n’était que pur hasard.

Un Tinder version lunettes de réalité augmentée ? 

Autre évolution avancée : l’intégration de la réalité augmentée à Tinder. D’après la BBC, la technologie serait vue par Sean Rad comme un formidable moyen de faciliter les rencontres dans un lieu et une situation bien réelle. Le quotidien anglais prend l’exemple des "traffic light parties" ou "stoplights" aux États-Unis ; celles-ci consistent en des soirées où les invités ont coordonné leur tenue à leur statut amoureux : du rouge pour les gens en couple et heureux de l’être, du vert pour les célibataires, et du orange pour tous ceux pour qui tout cela est un peu plus compliqué. 

Chaque utilisateur pourrait alors, d’un simple regard, s’informer sur les autres utilisateurs qui l’entourent

Tinder version AR pourrait ainsi, si l’on laisse libre cours à notre imagination, prendre des allures de Pokémon Go, voire proposer une extension à la manière des Spectacles de Snapchat. Chaque utilisateur à la recherche d’un partenaire pourrait alors, d’un simple regard, s’informer sur les autres utilisateurs qui l’entourent, en s’appuyant sur un code couleur (façon "traffic light party" donc), sur des petits mots clé affichés ou encore – soyons fous – sur des emojis.

"Vous pouvez imaginer comment, avec la réalité augmentée, l’expérience [Tinder] peut se transposer dans une pièce, en temps réel. L’impact n’en serait que plus profond car ces dispositifs font intervenir de manière plus directe nos sens, nos yeux et nos expériences", a poursuivi Sean Rad. 

Oui, oui, on imagine. Mais on sait pas trop s'il faut s'en réjouir ou déjà commencer à s'en inquiéter.

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