En 2016, la déprime s’est invitée sur Twitter

Non, il ne faisait vraiment pas bon passer du temps sur Twitter cette année. Outre la profusion des discours haineux pour lesquels le réseau social a été pointé du doigt par la Commission européenne, le champ des discussions s’est avéré plutôt sinistre. C'est ce que révèle le classement publié par Twitter mardi 6 décembre.

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Car 2016 aura été l’année de la mort et du #RIP tapé à tout va : Muhammad Ali, Leonard Cohen, Alan Rickman, David Bowie, Prince, et beaucoup d’autres nous ont quitté. Les internautes ont à chaque fois dégainé leurs messages de condoléances à un rythme effréné.

Dans un autre registre, celui du politique, là encore, c’est le sentiment de malaise qui a dominé avec le #Brexit puis l’élection de Donald Trump, deux sujets largement commentés sur Twitter.

Partout dans le monde, le mouvement #BlackLivesMatter contre les violences policières aux États-Unis a mobilisé l’attention des utilisateurs de Twitter. Les vidéos violentes, les messages de soutien et les photos des grandes manifestations ont tristement fleuri tout au long de l’année après la mort d‘Alton Sterling, de Philando Castile, de Korryn Gaines, de Terence Crutcher et d'Alfred Olango.

Le mouvement Black Lives Matter s’est également étendu en France où le hashtag a été employé pour commenter la mort d’Adama Traoré le 19 juillet.

Heureusement, il y a aura au moins eu le sport pour offrir quelques rayons de soleil à cette année morose : les Jeux Olympiques de #Rio2016 se retrouvent même en première place du classement des conversations mondiales sur Twitter. Quelques places à peine devant l’#Euro de football, qui occupe la quatrième position. L'aventure restée amère pour les Français a été célébrée comme il se doit sur Twitter par les supporters portugais.  

​La série #GamesofThrones, les #Oscars (et son manque de diversité) mais aussi #PokémonGo, respectivement en 10e, 5e et 3e position, ont également été sources de précieuse distraction pour les utilisateurs de Twitter. Mais c’est tout : mise à part le sport et le divertissement, c’était bien la crise.

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