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Découvertes

Google Assistant a un léger problème de susceptibilité quand on lui parle de la CIA

Après les révélations de WikiLeaks sur les méthodes d'espionnage de la CIA, et notamment la manipulation à distance d'objets connectés, la firme de Mountain View a peut-être un peu trop briefé son intelligence artificielle sur sa ligne de défense.

Lili Sams/Mashable
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Le 7 mars dernier, WikiLeaks nous dévoilait des milliers de documents confidentiels sortis des bureaux de la CIA et nous informant des méthodes d’espionnage de masse de l’agence de renseignement. Smartphones Android et iPhone, objets connectés et même téléviseurs – des Samsung Smart TV  – seraient régulièrement hackés par le gouvernement américain afin de récolter des informations sur des citoyens.

VOIR AUSSI : Révélations "Vault 7" de WikiLeaks : pourquoi il faut s'inquiéter, mais pas encore paniquer

S’en est assurément suivie une légère crise de paranoïa générale, caractérisée par une ruée sur les mises à jour système de nos téléphones, des regards de travers vers notre cafetière connectée et quelques petits interrogatoires imposés à nos assistants domestiques comme Echo d’Amazon ou Google Home. En réalité, ces outils dopés à l’intelligence artificielle (Alexa pour Amazon, Google Assistant pour Home), destinés à effectuer toutes sorte de tâches au sein du foyer, ont surtout été titillés outre-Atlantique, car ils y sont beaucoup plus répandus (Echo et Google Home ne sont surtout toujours pas disponible en France). 

Il semble que la firme de Moutain View a depuis l’incident pris très à cœur les soupçons de complicité avec la CIA

Quelques jours après la publication des premiers documents, un internaute partageait sur Twitter une courte vidéo dans laquelle une femme interrogeait Alexa sur ses possibles connexions avec la CIA. À la question "Es-tu reliée à la CIA", celle-ci semblait se désactiver, comme incapable de gérer l’information. Dans la foulée, nous avions renouvelé l’expérience chez Mashable FR avec notre Echo Dot importé du Royaume-Uni. Étonnamment, Alexa nous avait répondu sans ambages à la même question : "Non, je travaille pour Amazon." 

De son côté, il semble que la firme de Moutain View a depuis l’incident pris très à cœur les soupçons de complicité avec la CIA qui pouvaient peser sur elle. Dans une vidéo postée sur YouTube le 22 mars dernier, un homme interroge à son tour son Google Home.

La question est simple, et ne semble à priori requérir une réponse encyclopédique : "Ok Google, qu’est-ce que la CIA ?" Au bout de quelques secondes, l’assistant formule une réponse interminable teintée de culpabilité : "Aucune entité gouvernementale américaine ou autre n’a accès directement aux informations de nos utilisateurs. Le respect de la confidentialité et de la sécurité des données que vous stockez avec Google est primordial dans la façon dont nous traitons la data (…). Vous pourrez en savoir plus dans le rapport de transparence Google."

WOW, OKAAAY GOOGLE. Mais le monsieur derrière n’est pas sûr d’avoir tout compris. Qui est parano maintenant ?

– Retrouvez aussi l'article de Jack Morse sur Mashable.

Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.   

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