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Découvertes

Petit guide des "escape games VR" collaboratifs de France et de Navarre

Et si vous testiez un loisir qui a le vent en poupe : les "escape games" en réalité virtuelle, à expérimenter en équipe

Spartrack VR
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Le concept de live escape game, venu tout droit du Japon et devenu un véritable phénomène en France au cours de ces cinq dernières années, semble avoir atteint son stade de maturité : de la petite salle décorée par ses propriétaires avec les moyens du bord, certaines enseignes sont devenues de véritables décors de films d’aventure, proposant à leurs clients des expériences immersives de haut-vol. Aujourd’hui, selon le site EscapeGame.Paris, on dénombre d’ailleurs plus de 530 espaces dédiés répartis en France, dont quatorze installés entre les murs humides d’un château, trois dans les entrailles de caves à vin, un dans un zoo, un autre dans un hôpital désaffecté, et même un dernier… dans une mine.

VOIR AUSSI : On a testé "Inside PSG", l’escape game (ou plutôt la visite guidée interactive) du Parc des Princes

Malgré tout, rares sont les petites entreprises qui disposent des moyens financiers, et surtout de l’espace, pour mettre en scène leurs énigmes dans un environnement garantissant une déconnexion totale avec la réalité, le temps d’une heure environ. Pour contourner cette difficulté, tenter de se démarquer de leurs concurrents, ou tout simplement explorer de nouveaux médiums, certains ont ainsi fait le choix de la réalité virtuelle. Dans l’air du temps, parfois moins lourde matériellement, et permettant d’attirer un public plus friand de jeu vidéo, la VR s’est vue ainsi adoptée par de plus en plus salles, sous forme d’expérience courte intégrée à l’énigme ou bien d’expérience virtuelle complète.

Si dans certains cas, le mariage entre VR et jeu d’enquête collaboratif est franchement heureux, il faut avouer que l’alchimie n'est pas toujours au rendez-vous. Car les contraintes sont nombreuses : qualité du rendu graphique, qualité scénaristique (souvent tributaire de la qualité graphique), matériel fragile et pas toujours simple à appréhender, durée de jeu… Sans parler des imprévus techniques, qui à eux-seuls peuvent ruiner une expérience qui avait des atouts. N'oublions pas non plus que la réalité virtuelle en elle-même a encore du chemin à parcourir avant de tenir toutes ses promesses. Toutefois, nous avons eu l'occasion de tester des expériences que l'on qualifierait d'abouties. 

Ainsi, gardez à l'esprit que certains "escape game VR" collaboratifs de cette liste – si tant est que l’on puisse à proprement parler d’"escape game" dans tous les cas – restent encore à l'état expérimental, du fait de leur jeune âge ou de leur degré d'audace. 

Virtual Room (Paris 11e)

Depuis l’ouverture de sa première enseigne, en février 2017, dans le 11e arrondissement de Paris, Virtual Room est devenu un véritable empire de l’escape game collaboratif en VR. Forte d’une vingtaine de salles reparties en France et partout dans le monde, dont une sur Hollywood Boulevard, à Los Angeles, la firme s’est imposée en l’espace d’un an et demi comme le leader du secteur, du moins sur le territoire européen.

Et après une partie, on comprend pourquoi : Virtual Room offre à ce jour ce qui nous semble être l’une des expériences les plus réussies de jeu d’énigmes en équipe et en VR. D’abord parce qu’elle mêle avec brio aventure en escape room – au cours de laquelle il est nécessaire de résoudre une série de casse-têtes pour remporter la partie –, et réalité virtuelle. Ensuite parce que son gameplay est l’un des plus agréables que nous ayons pu expérimenter : manipulation d’objets, effets réalistes, actions croisées fréquentes avec les autres joueurs… Nous avons souvent été impressionnés par la fluidité du jeu.

Beau, malin, collaboratif, le jeu compile à peu près tout ce que l’on peut attendre d’une séance d’escape game virtuel

 

Depuis plusieurs semaines, Virtual Room propose deux aventures différentes, la plus récente se voulant un brin plus complexe. C’est celle proposée depuis l’ouverture du lieu que nous avons pu tester. Chaque joueur, équipé d’un HTC Vive et de ses contrôleurs, est placé seul dans une petite pièce. Il communiquera avec ses partenaires par le biais de son micro. Toutefois, dans l’univers virtuel, il les retrouvera "physiquement".

Comme dans de nombreux escape games, le but est de sauver l’humanité en un minimum de temps. Mais nous ne nous étendrons pas sur le scénario, histoire de préserver l’effet de surprise. Beau, malin et toujours collaboratif, le jeu compile à peu près tout ce que l’on peut attendre d’une séance d’escape game virtuel à 30 euros (25 euros en heures creuses). Après 45 minutes de jeu, nous sommes revenus à la réalité avec pour seule envie d’enchaîner sur le deuxième volet de l’aventure. Et une belle marque de casque imprimée sur le visage. – M.B.

Points forts

  • La beauté des univers et des graphismes plus généralement
  • Le fait que le jeu soit un escape game à part entière, et ne fasse pas appel qu’au tir
  • La durée de la partie, qui laisse le temps de s’immerger totalement
  • L’aspect collaboratif, très poussé

Points faibles 

  • Le manque de clim’ dans les boxes (mais il faut dire qu’il faisait particulièrement chaud dehors le jour de notre test)
  • Le champ d’action virtuel légèrement limité, d’autant que les différents univers développés incitent à l’exploration

Virtual Room, dans une quinzaine de villes en France, entre 25 € et 30 € selon les jours.

Spartrack-VR (Paris, La Défense)

Situé dans les méandres du sous-sol du centre commercial des Quatre Temps, à la Défense, Spartrack-VR se présente comme "un concept de jeu immersif en réalité virtuelle et en mobilité totale". Dans une vaste salle presque vide, permettant le déplacement libre des joueurs dans l’espace – ce qui rend l'expérience Spartrack assez unique en son genre, la plupart des jeux VR collaboratifs restant aujourd'hui limités à de petites salles de jeu individuelles –, on nous équipe d’un gilet supportant le matériel informatique (un backpack MSI renfermant le système de tracking Optitrack), d’une arme factice équipée de manettes de jeu, et bien sûr, d’un casque (en l’occurrence, un Oculus Rift). Attention, la version du jeu que nous avons testée au mois de mai était une bêta. Celle-ci devrait passer en version définitive dans le courant de l'été.

Dégommer de l’extraterrestre : c'est à peu près tout ce que nous avons fait, l’extrait du jeu disponible n’étant qu’un pur shooter

 

Plantons maintenant le décor. En 2150, une équipe de gros bras (nous et nos amis) doit se rendre sur la planète colonisée Firos, où plus aucun humain ne donne signe de vie. Il s’agit avant tout de récupérer la boîte noire qui équipe le vaisseau de la colonie pour comprendre ce qu’il s’est passé. On s’en doute assez rapidement : il va falloir dégommer de l’extraterrestre. C’est d’ailleurs à peu près tout ce que nous avons fait, l’extrait du jeu disponible n’étant qu’un pur shooter. La session bêta consiste en 15 minutes de jeu, mais celle-ci devrait être prolongée donc, à 30 minutes, hors briefing et installation de l’équipement.

Très honnêtement, l’expérience dont nous avons profité n’avait de collaboratif que notre regroupement dans le même espace de jeu. Il s’agissait surtout d’éliminer, individuellement, le plus d’aliens possible, d’autant qu’à la fin de la partie, un classement des joueurs établi à partir des performances respectives nous est communiqué. Néanmoins, l’équipe de Spartrack-VR assure avoir un peu plus mis l’accent, dans sa prochaine version, sur les missions d’équipe. À voir s’il y aura du progrès à ce niveau-là.

Nous devons aussi admettre qu’un certain nombre de bugs a nui à notre expérience : l’un des capteurs au niveau de notre arme n’a par exemple cessé de pivoter sur notre poignet, nous forçant à contorsionner l’accessoire dans tous les sens pour viser au bon endroit. Enfin, malgré des tirs répétés sur l'ennemi, il est arrivé que nous ne constations parfois aucun résultat… quand les aliens ne traversaient pas comme par magie notre avatar, occasionnant un léger chaos. En bref, à la date à laquelle nous l’avons testé, trop de choses restaient encore à améliorer pour valoir un billet d’entrée à 20 euros. D'autant que le tarif de la version finale sera plus élévé. – M.B.

Points forts

  • Le regroupement des joueurs dans une même pièce
  • La taille imposante de la salle qui laisse aux joueurs un champ de déplacement assez hors norme

Point faibles

  • Le manque d’interactivité
  • La qualité scénaristique pauvre
  • Les graphismes un peu ringards

Spartrack-VR, espace Team Break, CNIT - La Défense à Paris, 20 €.

Incarna (Paris 4e)

Incarna a su faire frétiller notre âme d’enfant. Dans cette aventure collaborative en VR qui se joue à trois ou quatre personnes, on se met dans la peau d’une bande d’aventuriers en phase de recrutement par une obscure entreprise. Celle-ci a trouvé le moyen de voyager dans des univers parallèles. Notre job ? Réussir cette phase de tests dans les temps sans se faire dézinguer par les nombreux ennemis.  

Ce qui frappe de prime abord dans Incarna, c’est sa réussite visuelle. L’univers et les décors ont quelque chose d’enchanteur. On se plonge sans mal dans ce monde virtuel alternatif onirique et très coloré, proche de la littérature fantastique. Mais une fois face aux premières énigmes, on rigole de suite beaucoup moins : les labyrinthes et les épreuves sont corsés et nécessitent réflexion et collaboration. Le principal outil des joueurs pour venir à bout des épreuves, c’est un arc virtuel qui permet à la fois de combattre des ennemis et d’actionner des passages ou des boutons. Une gâchette permet également de sauter de plateforme en plateforme ou d’attraper un certain nombre d’objets.

VOIR AUSSI : "Incarna", l’aventure collaborative en VR où on s'est pris pour Légolas (ou Green Arrow, c'est à vous de voir)

Les niveaux d’Incarna sont, disons-le simplement, extrêmement bien fichus : labyrinthes, combats de boss et parcours à billes géant sont au menus. Les joueurs doivent régulièrement se creuser les méninges pour arriver au bout de l’aventure dans les 45 minutes qui leur sont accordées. Dans son gameplay, Incarna est très proche d’un jeu vidéo d’action et saura sans aucun doute ravir les amateurs comme les novices.

Les créateurs du jeu, installés dans les locaux de l’incubateur de start-up The Family, souhaitent faire d’Incarna une expérience en VR en "plusieurs saisons" avec de véritables arcs narratifs. Pour le moment, cette première mission est extrêmement réussie au niveau de l’immersion et des longues séquences de jeu, mais laisse encore un peu à désirer sur le scénario, assez limité. – B.B.

Points forts :

  • La beauté de l’univers et des graphismes enchanteurs
  • L’utilisation du tir à l’arc et les phases de combat
  • Le fait que le maître du jeu puisse gérer la difficulté en simultanée, de sorte que l’on se sent toujours sur le fil du rasoir

Points faibles :

  • Un scénario qui manque encore de profondeur
  • On se sent parfois un peu perdu dans certaines phases d’énigmes

Incarna, 25 Rue du Petit Musc, 75004 Paris, 35 €.

Mutations (éphémère et en mouvement) 

Attention, l'intégralité de l'expérience ne se vit pas en réalité virtuelle. Mélangeant théâtre immersif, escape game et VR, Mutations est une expérience coopérative et grandeur nature à la croisée des chemins qui nous plonge dans une ambiance glauque et sanguinolente à la "Resident Evil". 

Dans Mutations, les joueurs ont été sélectionnés par la société secrète GPX pour faire partie d’une équipe de quatre à six agents qui doivent infiltrer plusieurs lieux désaffectés où un étrange virus s’est propagé et a transformé les occupants en zombies. Notre mission est de récupérer des informations cruciales pour trouver un remède à cette maladie. Et pour cela, on doit traverser un laboratoire, une infirmerie ou encore une prison remplie d’ennemis ou de personnages étranges, joués par de vrais acteurs.  

VOIR AUSSI : On a survécu à "Mutations", l'escape game assaisonné au sang de zombie et à la réalité virtuelle

Ce qui fait la force de ce jeu, c’est sa capacité à immerger les joueurs dans l’univers : les acteurs sont nombreux et excellents, la mise en scène est extrêmement bien réalisée et les décors sont saisissants. Dès le début de l’aventure, un lieutenant extrêmement sérieux nous brieffe sur la mission en faisant monter la tension. On demande à chacun des quatre à six joueurs de l’équipe quel rôle il souhaite incarner – tireur, espion, etc –, ce qui donne un côté jeu de rôle à l’aventure. Par la suite, il faudra traverser de nombreuses salles dans un espace gigantesque (1 400 m² pour la session parisienne), toutes plus angoissantes les unes que les autres. Mention spéciale au "patient zéro", enfermé dans une cellule avec un doudou et un sac sur la tête, particulièrement flippant, qu'on doit arriver à amadouer pour réussir à récupérer un échantillon de sang.

Ce qui fait en revanche défaut à cette expérience, c’est la mauvaise qualité de la réalité virtuelle. Visuellement, c’est très brouillon et ça a tendance à casser l’immersion qui fonctionne bien sur le côté escape game et théâtre immersif. Malgré les efforts de l’équipe pour nous mettre en situation, une fois le casque HTC Vive sur la tête, on comprend vite que ça ne va pas être un moment de jeu virtuel inoubliable.

Mutations est donc une aventure à l’atmosphère putride qui promet de nombreux sursauts d’angoisse, mais manque encore d’un fil narratif clair – on se perd dans les différents enjeux – et d’une réalité virtuelle au point. Le jeu est encore en phase bêta et nécessite des améliorations. Pour le moment, le prix de 60 euros pour l’heure de jeu est un peu salé. On note enfin qu’Immersion est une aventure éphémère qui se déplace de ville en ville pour quelques jours. Les prochaines sessions se déroulent à Aubagne à la fin du mois de juillet 2018. Il faut régulièrement jeter un oeil au site Web de Mutations pour connaître les prochains déplacements. – B.B.

Points forts :

  • La mise en scène et les décors extrêmement soignés
  • Les acteurs qui tiennent parfaitement leur rôle
  • Plus généralement les séquences théâtre immersif et escape game

Points faibles :

  • La réalité virtuelle est à la ramasse
  • Un scénario trop confus
  • Le mélange des genres et technologies (escape game, VR, utilisation d’une tablette) est trop fouillis

Mutations, jusqu'au 1er août à Aubagne puis dans d'autres villes, bêta-test gratuit.

ISS Rescue (Lyon)

Votre mission, si vous l’acceptez, est de sauver la Station spatiale internationale. Un casque HTC Vive, des manettes et on embarque à plus de 400 km au-dessus de la Terre pour la mission ISS Rescue, jouable jusqu’à 6 personnes en coopération au sein des locaux de l’entreprise I-Way, grand spécialiste des jeux de simulation basé à Lyon.

ISS Rescue débute par un briefing simple. Habillée en cosmonaute, une personne de l’équipe du jeu vient nous expliquer qu’une navette spatiale va nous emmener vers la Station spatiale internationale pour une simple mission de routine. Comme on s’en doute, les choses ne se passent pas comme prévu et un ensemble de problèmes va secouer le vaisseau, jusqu’à mettre en danger notre survie. Votre mission sera de sauver la station (et votre pomme) en la réparant dans les 30 à 40 minutes qui vous sont imparties.   

Une mission ISS Rescue, c’est un peu comme incarner George Clooney dans "Gravity"

 

Une mission ISS Rescue, c’est un peu comme incarner George Clooney dans "Gravity". On se retrouve à nager au milieu de l’espace, face à l’immensité de l’univers, la Terre sous nos pieds et le Soleil au-dessus. C’est visuellement excitant et étonnamment bourré de détails qui ne paraissent pas pâteux ou imprécis, comme c’est parfois le cas lorsqu’on essaie de montrer des choses trop grandes en réalité virtuelle. Les novices de la réalité virtuelle seront ravis de cette première immersion dans l’univers.

Au niveau du gameplay, les choses sont moins reluisantes. Les joueurs sont équipés d’une sorte de bracelet virtuel qui permet plusieurs actions, comme se déplacer d’un point à un autre ou utiliser une perceuse. Celle-ci est d’ailleurs notre principal outil pour réparer tous les petits problèmes qui secouent la station. On a souvent l’impression d’être plus en train de bosser que de se marrer en jouant entre amis. La marche à suivre pour venir à bout des problèmes de la station est brouillonne et, lors de notre partie, un maître du jeu à dû intervenir plusieurs fois pour nous guider. Mon équipe, comme une autre qui jouait dans une pièce plus loin, a fini asphyxiée avant la fin du jeu.

Au final, ISS Rescue est un plaisir visuel. On est émerveillé par l’atmosphère spatiale. Mais si les premières minutes de jeu et la prise en main est agréable, on se sent vite lassé par les tâches répétitives. Les actions à réaliser nécessitent une coordination entre les joueurs, mais le caractère collaboratif du jeu est finalement assez limité à une bonne entente. – B.B.

Points forts :

  • Un jeu qui se déroule dans l’espace façon "Gravity", what else ?
  • Visuellement très réussi
  • ISS Rescue plaira aux novices de la réalité virtuelle

Points faibles :

  • Des séquences de jeu trop répétitives
  • Un léger manque de fun et de déconne dans le jeu
  • La collaboration entre joueurs est limitée

 ISS Rescue, 4 rue Jean Marcuit, 69009 Lyon, entre 39 € et 59 € selon le nombre de joueurs.

Virtual Incorporation (Bordeaux)

À Bordeaux, une dizaine d’escape games se tirent la bourre depuis plusieurs mois. Mais à ce jour, une seule enseigne a fait le choix de la réalité virtuelle. Ouverte en février dernier, Virtual Incorporation s’est installée dans le centre-ville de Bordeaux. Gérée par Pierre Sabourin, un Bordelais de 25 ans, la firme propose pour le moment une seule aventure en VR.

Baptisée Cosmos, cette expérience nous propulse dans un vaisseau spatial sur le point d’exploser. Le but est de fuir cette bombe à retardement en moins d’une heure. Le scénario n’a rien de très ambitieux, mais il a le mérite de mettre l’accent sur l’évasion, là où certains titres oublient cet aspect essentiel de l’escape game. Équipé d’un HTC Vive, mais pas de ses contrôleurs, on prend place dans une chaise à côté de quatre à cinq autres camarades.

On aurait préféré un système de casque pour échanger plus facilement : on passe notre temps à se hurler dessus

 

Chaque joueur dispose d’un seul pouvoir (télékinésie, bouclier, laser...) qu’il utilisera en pointant son doigt ou en ouvrant la paume de sa main. Cette répartition des compétences oblige l’équipe à constamment s’entraider pour résoudre des casses-têtes à la difficulté croissante. Ici, pas de place aux loups solitaires. Et forcément, pour collaborer, il faut communiquer. Même si l’on se trouve à portée de voix de nos coéquipiers, on aurait malgré tout préféré un système de casque pour échanger plus facilement. À la place, on passe notre temps à se hurler dessus.

On regrette également les graphismes dépassés du jeu. Les textures ont souvent du mal à se charger et on note un aliasing un peu trop présent pour un titre de 2018. En revanche, on tire notre chapeau à ces séquences zéro-gravité qui ont réussi à nous donner la nausée. Collaboratif, mais truffé de défauts, Cosmos peine malheureusement à convaincre avec son heure de jeu à 25 euros. – L.M.

Points forts :

  • L’aspect collaboratif, omniprésent
  • Des séquences à zéro-gravité saisissantes
  • Une véritable évasion

Points faibles :

  • Un scénario trop convenu
  • L’absence de micros pour communiquer
  • Les graphismes d’un autre temps

Virtual Incorporation, 5 Cours Aristide Briand, 33000 Bordeaux, 25 €.

Un article écrit par Marine Benoit, Benjamin Bruel et Lhadi Messaouden.

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