Quand César, le héros de "La Planète des singes", vient en aide aux vrais chimpanzés menacés du Congo

Depuis 1968, la saga "La Planète des singes" a fait des grands singes des héros de cinéma hollywoodiens. Aujourd’hui, il est temps de s’occuper des vrais chimpanzés qui, loin des plateaux de ciné, sont souvent victimes du commerce illégal de viande d’animaux sauvages ou du marché d’animaux de compagnie.

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A quelques mois de la sortie du neuvième volet "La Planète des singes : Suprématie" – réalisé par Matt Reeves et en salles françaises le 2 août 2017 – les studios 20th Century Fox s’engagent auprès de l’institut Jane Goodall pour participer à son programme de sauvetage des chimpanzés au sein du sanctuaire de Tchimpounga, en République démocratique du Congo. Sur place, l’un des centres de réhabilitation qui met à l’abri et soigne les singes vient d’être renommé César, du nom du héros des films.

Pour la primatologue Jane Goodall, qui a fondé son institut il y a 40 ans, les films "La Planète des singes" ont été "utiles" dans le sens où ils ont "permis aux gens de penser aux grands singes et peut-être de réfléchir à la relation que nous entretenons avec eux. Et tout ce qui peut nous inviter à penser à notre propre humanité, en comparaison au reste du royaume animal, a de l'importance."

Dans un communiqué, le réalisateur Matt Reeves du prochain "La Planète des singes : Suprématie" – où les singes sont joués par des acteurs humains améliorés aux images numériques – espère que "ce volet réinventé de la franchise déclenche auprès des jeunes générations une toute nouvelle prise de conscience, une sensibilité et du respect envers ces espèces majestueuses."

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